Le rallye routier est une course sur route. Il se compose  plusieurs section de route ouverte et fermée qui se répète toute au long de la journée et également durant une partie de la nuit.

Avec quoi ? Et bien comme le rallye se pratique en partie sur route ouverte à la circulation, votre moto doit être homologuée et respecter le code de la route.

Déroulement de l’épreuve :

Le rallye débute par un contrôle administratif et technique, en effet pour pratiquer le rallye routier vous devez posséder une licence FFM annuelle ou une licence LJA (licence uniquement pour cet évènement).  Votre moto doit donc respecter le code de la route et son contrôle s’effectuera sous diffèrent aspect, sécurité, sonore etc …

Pour plus d’info à ce sujet, suivre le lien suivant : Comment préparer sa moto

Ces 2 controls administratifs et techniques se déroulent en général la veille de l’épreuve, sa localisation vous sera communiquer par le club en amont de l’épreuve.

Le rallye se déroule ensuite du Samedi matin jusqu’à la tombé de la nuit, vous aurez quelques heures pour vous reposer et préparer votre moto à l’épreuve de nuit.

Qu’est ce qu’une spéciale ?

C’est un parcours fermé à la circulation et sécurisé (service médical, ambulance, commissaires, protection, liaisons radio…) sur lequel les concurrents partent toutes les minutes ou de trente en trente secondes et sont chronométrés.

Comme vous pouvez l’imaginer, ces petites routes n’ont pas été prévues à cet effet et il faut tenir compte des conditions de course (état du revêtement, intempéries éventuelles, etc.).

Vous « monterez » chaque spéciale lors de chaque boucle de l’étape de jour et de l’étape de nuit. Il y a à minima deux spéciales différentes par épreuve.

Pour les épreuves spéciales sur route, attendez que le chronométreur ait fini son compte à rebours pour partir. Le chronométreur vous indiquera combien de temps il reste avant le départ (15 secondes, 10 secondes) puis décomptera les 5 dernières secondes.

Le chronométrage se fait par cellules et c’est VOUS qui déclenchez le chrono au moment où vous franchissez la ligne.

Vous vous élancerez après le concurrent précédent (montée d’adrénaline assurée !).

Il n’y a que des pénalités à gagner si vous volez le départ ! Après l’arrivée de la spéciale, on vous arrêtera au POINT STOP pour vous donner votre temps, et surtout pour vérifier votre numéro. L’arrêt est court mais OBLIGATOIRE.

Qu’est ce qu’une liaison ?

C’est un parcours SUR ROUTES OUVERTES A LA CIRCULATION qui permet de relier les contrôles horaires et les épreuves spéciales.

L’objectif est réaliser une liaison d’un CH (contrôle horaire) à un autre en un temps imparti,  défini par l’organisateur de l’épreuve.

Cela a l’air d’un jeu d’enfant, mais il faut tenir compte des contraintes suivantes :

  • le parcours emprunte peu de nationales et beaucoup de petites routes, où le revêtement ne ressemble pas à celui d’un circuit de vitesse ;
  • vous devez RESPECTER LE CODE DE LA ROUTE. Il n’est pas exclu que la gendarmerie, la police ou la Commission des Rallyes Routiers postent des radars en particulier dans les agglomérations et mettent les concurrents trop pressés hors course.

Qu’est ce qu’une boucle ?

On nomme boucle, un trajet qui part du parc fermé et empreinte une liaison jusqu’au départ de la spéciale. Plusieurs spéciales peuvent ainsi s’enchainer, entremêlées de liaison pour revenir au parc fermé. Le rallye sera donc une succession de boucles tout au long de l’épreuve.

Qu’est ce qu’un road book ?

C’est une liasse de feuilles aux signes bizarroïdes qui, utilisée correctement, vous indiquera la bonne route sans se perdre!

Six jours avant l‘épreuve, vous recevrez le fameux road-book.

Il est alors conseillé d’aller RECONNAITRE selon les indications du road-book.

C’est une question cruciale de sécurité et vous aurez beaucoup plus de chances de pointer à l’heure le jour de la course.

Les habitués découpent les colonnes et les « scotchent » pour en faire un rouleau qu’ils mettent dans un dérouleur, parfois acheté dans un commerce spécialisé, parfois de fabrication maison à base de boîte Tupperware  ou autre!

 Il ne reste plus qu’à dérouler au fur et à mesure du parcours ou à chaque CH. Des dérouleurs basiques ou plus sophistiqués (tablettes électroniques) se vendent dans le commerce.

Pointage & Pénalité :

Vous disposer d’un temps défini pour parcourir une liaison.

Au départ du par fermé,  l’heure de départ est noté sur votre carton de pointage, ce dernier stipule alors le temps imparti pour vous rendre au départ de la première spéciale.

Ce temps tient compte d’un respect des limitations de vitesse du code de la route.

A votre fin de liaison, votre carton de pointage définira si vous avez été trop rapide , trop lent ou que votre temps est bon. Vous pouvez pointer durant toute la minutes ciblée. Si ce n’est pas le cas, vous écoperez donc d’une pénalité en seconde qui viendra s’ajouter à votre cumulé.

Exemple pratique :

  • je pars à 14h00’00″, le temps imparti pour le premier CH est de 15 minutes, je dois pointer entre 14h15’00’’ et 14h15’59’’. Je dispose d’une minute pour pointer.
  • si j’arrive au CH et que l’horloge indique 14h15’00”, je pointe immédiatement et je repars.
  • si j’arrive au CH et que l’horloge indique 14h13’15”. Je stationne ma moto AVANT le panneau rouge représentant une horloge, j’attends 14h15’00”, je pointe et je repars.
  • si j’arrive au CH et que l’horloge indique 14h17’10”, j’ai deux minutes de retard, je pointe immédiatement et je repars ;  je serai pénalisé de 30 secondes (15 secondes par minute) qui seront rajoutées au cumul de tous les temps que j’aurai réalisés en spéciale.
  • qu’à cela ne tienne ! Je vais ouvrir la poignée des gaz en grand et pointer deux minutes en avance au prochain CH… SURTOUT PAS. Je suis pénalisé AUSSI si je pointe en avance et je vais écoper de 30 secondes de pénalité supplémentaires. LE TEMPS PERDU NE SE RATTRAPE JAMAIS. ; quand une pénalité est prise, c’est irrémédiable !